Seattle a longtemps fait partie des villes américaines connues pour ses équipes sportives. En effet, les basketteurs Shawn Kemp, Garry Payton, Kevin Durant ou encore le français Mickaël Gelabale jouaient pour l’équipe NBA des Seattle Supersonics. Toutefois, depuis le déménagement de la franchise de basket à Oklahoma City, la ville a été quelque peu perdue de vue.
Sur le plan sportif, la métropole du nord-ouest des États-Unis reste néanmoins importante. Des équipes de la NFL, de la NHL, de la MLS et de la MLB y jouent. Il était donc logique que la ville soit choisie pour accueillir le Mondial 2026. Les matchs se dérouleront au Lumen Field, qui accueille les joueurs de football américain des Seahawks de Seattle et les footballeurs des Sounders de Seattle. Nous vous présentons plus bas le stade de la Coupe du monde de football 2026.
Faits et chiffres sur le Lumen Field, le stade de la Coupe du monde 2026 à Seattle (États-Unis)
| 🏟️ Capacité : | 69.000 places |
| ➡️ Début de la construction : | Avril 2000 |
| 🎉 Inauguration : | 28 juillet 2002 |
| 👷🏽 Architectes : | Ellerbe Becket, LMN Architects, Streeter & Associates |
| 💰 Coût : | 360M de Dollars |
Du Kingdome au Lumen Field de Seattle
Comme de nombreux autres stades américains, le Lumen Field a été construit pour remplacer directement une arène précédente. Il a remplacé le Kingdome, inauguré en 1972 et célèbre pour son dôme. Il devait son nom au fait qu’il se trouvait dans le comté de King. Il s’agissait d’une arène polyvalente qui aurait dû rester en service bien plus longtemps. Cependant, au tournant du millénaire, il s’est avéré qu’il n’était pas résistant aux tremblements de terre. Le Kingdome a donc été démoli en mars 2000. Le Lumen Field a ensuite été construit au même endroit.
Cependant, ce n’est pas la seule arène qui a été construite à cet endroit. Les joueurs de baseball des Mariners de Seattle ont réalisé leur rêve d’avoir leur propre stade et ont construit le T-Mobile Park, qui jouxte directement le Lumen Field au nord. Il a toutefois une capacité inférieure à celle du stade de football et de football américain. De plus, des aménagements importants auraient été nécessaires pour la Coupe du monde. Par conséquent, le T-Mobile Park n’a pas été pris en considération pour le Mondial de foot 2026.
Certains fans trouvent cela dommage, car le T-Mobile Park a la réputation d’être le plus spectaculaire des deux stades. Il dispose d’un toit refermable et d’une tour de style Kingdom qui fait office d’entrée. Le Lumen Field, quant à lui, est plutôt un stade « classique ». Sur le plan visuel, les tribunes de deux côtés ne disposent pas de gradins supérieurs. L’arène a donc un peu l’air d’avoir des trous dans la zone des spectateurs. Les antennes circulaires sur les deux toits du stade sont également bien visibles de l’extérieur.
Quatrième nom de stade depuis la construction du stade de la CDM
Le nom initial du Lumen Field était Seahawks Stadium. Il s’est ensuite appelé Quest Field (du nom d’une société de téléphonie), puis CenturyLink Field. CenturyLink était une société de télécommunications qui a changé de nom en 2020 pour devenir Lumen. Le nom du stade a donc également été modifié. Les fans appellent affectueusement l’arène « The Hawk », en référence à son premier nom.
Le stade a déjà été utilisé pour des événements de football à plusieurs reprises, en plus des matchs des Sounders de Seattle (équipes masculine et féminine). Effectivement, il a accueilli les Gold Cup de la CONCACAF en 2009 et 2013, la Copa America Centenario 2016 et la compétition de clubs International Champions Cup 2015. Par ailleurs, c’est l’un des stades les plus bruyants de la NFL. Les supporters et les joueurs peuvent donc s’attendre à une très grosse ambiance lors de la Coupe du monde.
Ceux qui seront sur place apprécieront également la proximité avec l’océan. Le port industriel, peu attractif, est certes situé juste à côté de l’arène. Toutefois, la zone d’amarrage pour les grands bateaux de croisière et les yachts y est adjacente. De plus, on peut facilement se rendre à pied au centre-ville.
Tout sur Seattle, ville hôte de la Coupe du monde 2026
Seattle est la plus grande ville de l’État de Washington aux États-Unis. Elle compte environ 730 000 habitants. Environ quatre millions de personnes vivent dans la région métropolitaine. Les racines de la ville remontent à 1851. C’est à cette époque que la famille Denny est arrivée et s’est installée ici. Cet événement est encore dans les mémoires aujourd’hui sous le nom de « Denny Party ». La ville s’est rapidement développée grâce à la présence de bois transformable dans les environs. Aujourd’hui encore, l’industrie du bois est d’une grande importance pour la ville. Seattle doit son nom à un chef indien qui vivait dans la région et qui s’est battu pour s’adapter aux colons blancs. Il était mort trois ans avant la fondation de la ville et devait être honoré de cette manière.
Le nom de l’État est tout aussi intéressant que celui de Seattle. Tout comme la capitale des États-Unis, Washington remonte certes à George Washington. Mais l’État n’est devenu le 42e État de l’Union qu’en 1889. Le premier président américain était décédé depuis des décennies. Le nom a été créé en 1853 pour désigner le territoire de Washington nouvellement créé, qui était politiquement le précurseur de l’État fédéral actuel. À l’origine, il devait s’appeler Territoire de Columbia, mais il a été modifié pour rendre hommage au premier président. La capitale des États-Unis devait toutefois être distinguée par son nom. Elle a donc reçu le suffixe Columbia, qui, tout comme pour le territoire, faisait référence à Christophe Colomb. En 1871, Columbia est devenu DC pour District of Columbia, car deux autres territoires ont été ajoutés à la capitale américaine.